Dans le cadre de ce projet infirmier, vous pourrez travailler dans plusieurs hôpitaux différents, en fonction des disponibilités. Les stagiaires peuvent travailler dans le service de leur choix selon leurs compétences.

Comme l’ensemble de nos programmes de stage infirmier et médical à l’étranger, ce projet en Tanzanie permet de valider son année en acquérant une expérience de terrain, tout en contribuant à l’objectif d’accès aux soins pour tous fixé par les Nations Unies.

Avec ce stage vous allez :

• Sentir que vous faites partie de la communauté et faire l’expérience de l’hospitalité et de la culture de cette communauté amicale.
• Assister et acquérir une expérience précieuse dans la fourniture de soins médicaux primaires.
• Fournir les soins et l’éducation sanitaire nécessaires aux enfants et aux communautés défavorisées.
• Contribuer à la sensibilisation et à la réduction de l’incidence des maladies épidémiques telles que le VIH/SIDA et la malaria.
• Former des volontaires locaux dans le cadre d’un programme de soins à domicile vital et durable.
• Faire partie d’un projet gratifiant et durable.

Mission des stagiaires :

Les tâches des participants dépendront de leur expérience, de leurs intérêts et du besoin le plus important à ce moment-là. Un référent professionnel vous sera assigné par l’hôpital et vous guidera dans les soins à apporter aux patients. Vous trouverez ci-dessous différents domaines où l’aide des volontaires est nécessaire :

• Réception des patients, enregistrement des patients, vérification des signes vitaux, aide aux médecins pour la prise des antécédents des patients et l’administration des traitements, vaccination, etc.
• Les stagiaires et les volontaires ayant des qualifications professionnelles et une expérience professionnelle ne peuvent pas non plus exercer de manière indépendante, car cela nécessite l’approbation de l’autorité sanitaire tanzanienne.

Les hôpitaux où faire votre stage infirmier

Hôpital régional de Mawenzi
L’hôpital Mawenzi a été créé en tant que pharmacie en 1920 et s’est transformé en hôpital en 1956. En tant qu’hôpital régional de référence, il offre des services médicaux spécialisés aux patients référés par divers hôpitaux de district et centres de santé.

Hôpital Saint-Joseph
L’hôpital Saint-Joseph est situé dans le quartier de Soweto, dans la ville de Moshi. L’hôpital est mi-gouvernemental et mi-ecclésiastique. Le gouvernement paie les salaires de tous les employés et fournit les médicaments, mais le bâtiment et tout l’équipement technique tel que les échographes, les appareils à rayons X, le mobilier, etc., appartiennent à une organisation ecclésiastique.

Centre de santé de Pasua
Le centre de santé de Pasua est un centre de santé gouvernemental situé dans le district de Pasua de la ville de Moshi. Il est généralement visité par la population socio-économiquement défavorisée de la ville de Moshi, dont beaucoup vivent au niveau de subsistance. Les coûts de traitement sont relativement faibles. Les enfants jusqu’à 5 ans et les personnes âgées de plus de 60 ans sont pris en charge gratuitement.
L’établissement dispose d’une maternité (prénatale, accouchements, postnatale, planning familial), d’une clinique externe générale, d’une pédiatrie, d’une CTC (Clinique de soins et de traitement pour les personnes touchées par le VIH), d’un laboratoire et d’un traitement spécialisé pour l’hypertension, le diabète et la tuberculose deux fois par semaine. La première semaine de chaque mois est consacrée aux soins psychiatriques spécialisés.

Hôpital Faraja à Himo
L’hôpital Faraja est un hôpital de district avec environ 120 lits d’hospitalisation à Himo, à environ 40 minutes en Daladala (bus local) de Moshi. Les départements comprennent : la médecine générale, la médecine interne, l’obstétrique et la gynécologie, la santé reproductive et infantile (RCH), la néphrologie (principalement l’hémodialyse) et un programme de sensibilisation à venir pour l’hémodialyse mobile, la pédiatrie, l’orthopédie, l’ORL, le CTC, l’ophtalmologie (hebdomadaire), la chirurgie (abdominale, obstétrique et gynécologie, orthopédie, ORL), la dentisterie, la physiothérapie. L’hôpital dispose d’une échographie, d’une radiographie et d’une endoscopie. Il y a aussi un service d’urgence et deux ambulances pour les urgences et les références vers les hôpitaux régionaux.

Hôpital de Kilema
L’hôpital de Kilema est un hôpital de district, fondé par des sœurs chrétiennes en 1890. Il est situé à 1500 mètres d’altitude sur les pentes boisées du Kilimandjaro, à environ 50 km de Moshi.
Les départements de l’hôpital comprennent la médecine interne, la chirurgie, la pédiatrie, l’obstétrique et la gynécologie, les IST, le diabète, la dentisterie, l’ophtalmologie, les soins d’urgence, la médecine reproductive et la santé de l’enfant (planification familiale naturelle, vaccinations, PTME). De plus, l’hôpital offre divers services tels que les soins et le traitement pour les personnes atteintes du VIH/sida, du VCT, du PITC, de la tuberculose/VIH et des services sociaux. L’hôpital dispose de sa propre pharmacie, d’un laboratoire et d’installations radiologiques.

Dispensaires à Moshi Town
En Tanzanie, un dispensaire est un établissement de santé primaire qui fournit des services médicaux de base au niveau local, tels que des soins ambulatoires pour des maladies courantes et des blessures mineures, ainsi que des services de santé maternelle et infantile comme les soins prénatals, les accouchements, les soins postnatals et les vaccinations infantiles. Ils offrent également souvent des conseils en matière de planification familiale, y compris diverses méthodes contraceptives et une éducation à la santé reproductive, ainsi qu’une éducation à la santé pour promouvoir l’hygiène, la nutrition et la prévention des maladies. Les dispensaires effectuent des tests de diagnostic simples dans leurs laboratoires de base et délivrent des médicaments. Si nécessaire, ils orientent les patients vers des établissements de santé plus spécialisés.
Les dispensaires jouent un rôle crucial dans le système de santé tanzanien, en particulier dans les zones rurales et mal desservies, en fournissant des services de santé accessibles et abordables à la population. La plupart des dispensaires n’ont pas de médecins, mais sont dotés d’agents cliniques (médecins assistants) ou d’infirmières.